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Andrea Gori

Marco Benedetti è una artista eclettico che si esprime secondo stili diversi.

Questo però è il Marco Benedetti che preferisco, quasi metafisico, nella rappresentazione più piena della sua maturità e della sua espressività.

La ricerca si spinge oltre ciò che è scontato, oltre quello che si percepisce, che si comprende e che si conosce.
L’insaziabile desiderio dell’uomo verso il nuovo, verso l’indefinito.
Qualcosa che non si riesce a vedere e ad afferrare, ma a cui freneticamente e persistentemente si aspira.
L’infinito, lo spazio, l’oltre.
L’irrefrenabile istinto ad oltrepassare i propri limiti e l’impulso che non si riesce a trattenere nemmeno di fronte al pericolo dell’incognito e dell’ignoto.

Il braccio teso buca il cielo e si proietta alla scoperta dell’universo.

Non sappiamo cosa c’è oltre. La mano scompare, ma continua a cercare, e l’uomo supera i propri limiti e la propria esistenza.
È la rappresentazione dello stesso istinto che ha guidato l’uomo verso lo spazio o ad attraversare mari per arrivare verso terre sconosciute.
Marco Benedetti, aldilà della concretezza e della visione limitata dell’uomo, si tende come la prua di una nave per cercare l’essenza della vita.
Non si conosce cosa ci sia oltre il colore, il cielo, ma non si può fermare.

L’infinito è espresso in modo quasi spirituale, religioso.
L’istinto umano si protende verso qualcosa che percepisce, che vuole a tutti costi scoprire, ma di cui probabilmente non afferrerà mai l’esistenza. Aldilà dell’irrefrenabile corsa verso l’ignoto, l’uomo di Benedetti è anche rappresentato in tutte le sue sfaccettature, i suoi contrasti. La realtà emerge quindi nella sua quotidianità e nei suoi affetti più intimi: l’amore, la passione per le cose concrete e terrene, la compagnia di un cane.
Principi solidi, eticamente autentici, di una vita solida e vissuta.

Le due visioni non si contraddicono.
Emergono e coesistono lucidamente le sue certezze, la sua concretezza, ma anche la sua intensa passione e la sua irrefrenabile curiosità, la sua tensione verso il nuovo, lo sconosciuto, l’incompreso.

Marco Benedetti est un artiste éclectique qui s’exprime dans des styles différents.
Mais le Marco Benedetti que je préfère est celui-ci, presque métaphysique, dans l’épanouissement de sa maturité et de son expressivité.

Sa recherche s’aventure au-delà de ce qui est évident, au-delà de ce que l’on perçoit, que l’on comprend et que l’on connaît.
C’est l’insatiable aspiration de l’homme au nouveau, à l’indéfini.
Quelque chose que l’on ne parvient ni à voir ni à saisir, mais à quoi l’on aspire, de manière frénétique et persistante.
L’infini, l’espace, l’au-delà.
L’instinct irrépressible qui pousse à dépasser ses propres limites, et l’impulsion irréfrénable, même face au danger de l’inconnu et de l’ignoré.

Le bras tendu transperce le ciel et se projette à la découverte de l’univers.

Nous ignorons ce qui se trouve au-delà. La main disparait mais ne cesse de chercher, et l’homme dépasse ses propres limites et sa propre existence. C’est la représentation de ce même instinct qui a poussé l’homme vers l’espace ou l’a incité à traverser des mers pour atteindre des terres inconnues.
Marco Benedetti, au-delà du concret et de la vision limitée de l’homme, se tend comme la proue d’un navire cherchant l’essence de la vie.
On ne sait pas ce qu’il y a au-delà de la couleur, au-delà du ciel, mais on ne peut pas s’arrêter.

L’infini est exprimé de manière quasi spirituelle, religieuse.
L’instinct humain se tend vers quelque chose qu’il perçoit, qu’il veut découvrir à tout prix mais dont, probablement, il ne saisira jamais l’existence.
Au-delà de la course irréfrénable vers l’inconnu, l’homme de Benedetti est aussi représenté avec toutes ses facettes et ses contrastes. La réalité se fait ainsi jour à travers son quotidien et ses sentiments les plus intimes : l’amour, la passion pour les choses concrètes et terrestres, la compagnie d’un chien.
Principes solides, éthiquement authentiques, d’une vie solide et pleinement vécue.

Ces deux visions ne sont pas contradictoires.
Les certitudes de Marco Benedetti, son sens du concret se font jour et coexistent lucidement, mais aussi sa passion intense et son insatiable curiosité, son élan vers le nouveau, l’inconnu, l’incompréhensible.